Nouvelles idées anthropologiques appliquées à l’accompagnement narratif

Programme de la formation

L’influence de Barbara Myerhoff sur Michael White et sur le développement de plusieurs concepts narratifs (remembering, cérémonie définitionnelle, …) est bien reconnue dans la communauté Narrative. L’apport de l’anthropologie culturelle s’étend bien au delà de cette personne et de ces pratiques-là. C’est un territoire narratif moins bien connu qui mérite une exploration approfondie. Cet atelier est à la fois théorique et pratique. Nous explorerons les concepts et les différentes applications déjà imaginées et celles qui sont possibles d’ imaginer pour enrichir vos pratiques. Les objectifs sont les suivants : · Etre capable de comprendre comment l’Anthropologie a contribué et influencé les Pratiques Narratives et d’identifier les différentes racines. · Etre capable de proposer un accompagnement individuel ou collectif qui prend en compte et applique les éléments clés d’un rite de passage tels qu’issu des études anthropologiques, ainsi que sa version « narrative » de « migration d’identité ». · Etre capable de réfléchir en amont et proposer les sauvegardes nécessaires pour assurer une vraie ambiance d’inclusion et de respect ( communitas) dans un accompagnement collectif · Etre capable de concevoir et mettre en oeuvre une « cérémonie narrative » pour marquer et célébrer des moments importants d’un accompagnement, et être capable d’identifier ces moments. · Etre capable de proposer de composer une clôture à l’accompagnement qui favorise la dignité et la valorisation des progrès du client ( groupe ou individu). -Etre capable d’assoir le client dans un positionnement de « consultant » pour les autres plutôt que quelqu’un qui consulte, en facilitant sa compréhension de son cheminement et de l’endroit où il est arrivé à la fin d’un accompagnement… · Etre capable d’assister le client, par le choix des questions et des domaines d’enquête à ancrer de façon durable les avancées faites pendant l’accompagnement, afin qu’il puisse prendre le relais à la fin d’un accompagnement selon les principes détaillées par White et Epston dans « Consulter ses consultants » · Etre capable de mettre en place un regard réflexif sur son propre travail d’accompagnement ainsi que les discours qui l’alimentent, afin d’incarner une posture narrative qui prend en compte la portée politique et sociétale du praticien.